Le retour de la médaille

6 Déc 2022 | Ils font vivre le territoire des Bauges 📍 | 0 commentaires

Chère Camille, quand tu as posté sur tes réseaux sociaux le petit bilan des interviews que tu as réalisé pour ta série « Ils font vivre le Massif des Bauges », il m’a semblé important et évident que tu y figures ! Parce que ta démarche me touche, tu es créatrice de liens, tu mets les gens en lumière, avec dynamisme et générosité. Alors je suis curieuse de connaître ton parcours, ce qui t’as menée à lancer ton activité actuelle…

Bonjour Camille, peux-tu te présenter et nous expliquer ton parcours jusqu’au lancement de Campagne ?

Originaire des Pays de la Loire, nous avons eu la chance d’avoir des parents qui nous ont toujours emmenés en montagne l’hiver et l’été, ce qui m’a transmis une grande passion pour la montagne. Je rêvais donc de venir habiter en montagne. J’ai fait des études en France et à l’étranger dans la communication et le marketing. Elles se sont terminées par un master en tourisme et développement local. Avec cette volonté de partir vivre à la montagne, j’ai orienté mes stages de fin d’étude dans cette direction

L’ARRIVÉE EN MONTAGNE

J’ai fait mes deux derniers stages d’étude en station de ski : aux Contamines-Montjoie et à Valmorel. J’étais conquise ! A la fin de mes études, j’avais deux opportunités : un poste à mi-temps accueil/relations presse en station de ski ou un poste de chargée de communication en Lozère. Choix difficile : choix du cœur ou de la raison ? J’ai fait celui de la raison, j’ai privilégié le fait d’avoir sur mon CV ce poste de chargée de communication pour la suite. J’y suis restée 10 mois. Puis, j’ai obtenu un poste de responsable de communication dans une station de ski au Corbier en Maurienne en Savoie. Je l’avais ma vie à la montagne !

J’y suis restée 3 ans. Mon conjoint avait lui trouvé un travail sur Chambéry et faisait la route tous les jours. Du coup au bout d’un moment, j’avais eu la sensation d’avoir fait le tour du poste et la vie en montagne ne répondait plus à nos projets de vie actuelle.

LE DÉCLIC

Suite à une expérience professionnelle assez délicate, j’ai eu une grosse remise en question. J’ai suivi un accompagnement par une coach orientée sur la vie professionnelle. Elle a décelé que je n’arrivais pas à aller à l’encontre de mes convictions et de mes valeurs. Après plusieurs séances de travail et de la réflexion, j’ai lancé ma structure, Campagne. 

Concrètement, peux-tu nous présenter ce que tu fais ?

« Campagne » pour « Camille », pour la localisation et pour la « campagne de communication ». Et c’est une très chouette aventure !

LES SERVICES

Dans mon activité, je propose des services de communication digitale comme du community management, des accompagnements, de la formation aux réseaux sociaux mais aussi des sites Internet pour les petites structures.

MA MISSION

Le fait d’être fille de commerçants et d’indépendants, je connais la réalité du terrain : le fait de pas avoir forcément le temps ou les moyens pour communiquer… et en même temps quand ces structures-là se font démarcher, ce sont des grandes agences de publicité ou autre, avec des budgets astronomiques, et qui ne connaissent pas vraiment le fonctionnement de ces petites entreprises. Je n’ai pas la prétention de tout connaître, mais je sais un peu comment ça se passe, et du coup j’avais envie d’aider ces personnes-là, ces petites structures du Massif des Bauges

LES ARTICLES « ILS FONT VIVRE LE MASSIF DES BAUGES »

En parallèle je suis allée à la rencontre des acteurs du Massif. Suite à mes recherches de prospection avant de lancer Campagne, je me suis rendue compte qu’il y avait une multitude d’acteurs mais qu’il n’y avait pas forcément de lieu où ils étaient recensés. C’était un peu « chacun dans son coin »

Je suis donc partie à la rencontre de ces acteurs. Dans un but aussi de me faire connaître, parce qu’on était arrivé dans le Massif des Bauges en octobre 2019, après il y a eu le COVID, et sans contact malheureusement pour développer une entreprise c’est plus difficile. Je me suis rendu compte aussi en allant démarcher-prospecter, que ce n’était pas du tout quelque chose qui me convenait : j’avais vraiment l’image du commercial qui venait avec sa valisette, ses produits, et moi il me fallait vraiment une autre porte d’entrée. Mon but premier est d’aider les personnes, pas de leur « vendre » quelque chose. Ces interviews pour moi avaient deux intérêts : de mettre en relation ces acteurs, mais aussi d’aller à leur rencontre, et que les personnes me connaissent autrement que comme quelqu’un qui vient vendre ses services. Apprendre à me connaître, savoir comment je fonctionne. Il y avait tout ce côté de mettre en avant la relation humaine avant la relation professionnelle.

LA CHAMBRE DES MÉTIERS ET DES ARTISAN

Depuis, début 2022 je suis formatrice à la Chambre des Métiers de Savoie et de Haute Savoie. La formation c’est vraiment quelque chose qui me passionne. 

Question traditionnelle de tes interviews : veux-tu nous raconter comment tu communiques ?

J’ai fait un site Internet ! Je suis sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram et Linkedin. J’avais participé aussi à un groupe d’entrepreneurs des bauges qui s’était monté. C’était un autre moyen de communiquer, rencontrer des entrepreneurs, « réseauter ». 

A l’heure actuelle, c’est un peu le « cordonnier mal chaussé » ! Depuis quelques temps, je manque de temps pour communiquer sur les réseaux sociaux. Depuis le mois de mai, j’ai eu des jumeaux et c’est une nouvelle vie très intense. Je privilégie les missions avec mes clients à ma communication. J’espère que la communication sur les réseaux sociaux reviendra à un moment donné, parce que c’est mon cœur de métier. C’est une forme d’exemple, quand je vais en formation ou en accompagnement.

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