A la base ingénieur, Mathias s’est reconverti en apiculteur pour voler de ses propres ailes. A Bellecombe-en-Bauges, il gère ses colonies d’abeilles et fabrique son miel avec passion et professionnalisme.
Merci beaucoup pour le temps que tu as accordé à cette interview. Merci aussi pour toutes ces explications que tu m’as apportées sur la vie d’un apiculteur, le travail des abeilles et la fabrication du miel !
(Je n’ai pas retranscrit toutes les explications du métier d’apiculteur et la technicité du miel, sinon l’article aurait été très long – si vous souhaitez plus d’informations sur le sujet, je vous invite à prendre contact avec Mathias en bas de page 😉)
Bonjour Mathias, peux-tu te présenter et nous expliquer ton parcours jusqu’à la naissance de l’Abeille Comboise ?
LA DÉCOUVERTE DE L’APICULTURE
UNE PÉRIODE DE RÉFLEXION
MON DÉMARRAGE DANS L’AVENTURE
Concrètement, peux-tu nous présenter l’Abeille Comboise ?
Aujourd’hui, j’ai une trentaine de colonies.
LES MISSIONS DE L’APICULTEUR
Les tâches de l’apiculteur dépendent de la saison. Beaucoup de travail est fait en amont vers mars, avril, mai. C’est à cette période que la reine se remet à pondre et que les colonies se développent. Il y a donc pas mal de cadres à bouger. Il faut aussi équilibrer les colonies, évaluer leur force, faire des essaims … Normalement à cette période, il n’y pas plus grand chose à faire. C’est la saison du châtaignier. Les abeilles produisent le miel. Puis, il faut suivre la fin des floraisons pour récolter le miel et transhumer. Il faut savoir qu’il y a autant d’apicultures que d’apiculteurs : à chacun de trouver son équilibre entre techniques de travail, son temps passé sur la route, se mécaniser ou pas (je sors mes ruches de mon van avec une brouette spéciale, mais certains collègues le font en semi remorque avec grue ou transpalette tout-terrain), son temps libre a côté… Les possibilités sont infinies.
Avec la saison 2021 execrable que nous subissons jusqu’à présent, j’ai revu mes objectifs de production à la baisse, tout en augmentant mon cheptel : je laisserai les ruches fortes en production, et me servirai des ruches moins fortes pour créer de nouveaux essaims.
LA DIVERSIFICATION DE L’APICULTEUR
LA VIE DE MES RUCHES
Au printemps, mes ruches sont dans le pays d’Entrelacs près de pâturages. Actuellement (juin), elles sont près de la Chautagne. Juste après la récolte elles remontent près de chez moi à Bellecombe-en-Bauges pour faire du miel de montagne et haute montagne. Elles y hiverneront jusqu’au printemps prochain.
Je souhaite vraiment rester local. Donc, mes ruches gravitent à moins d’une heure de chez moi.
Par exemple, certains apiculteurs savoyards ou installés bien plus au Nord, n’hésitent pas à transhumer leurs colonies plus au sud (Drôme ou PACA) pour faire du miel de lavande, qui est bien valorisé. Comme dit mon maître de stage, « chacun voit midi à sa porte! ».
OÙ TROUVER MES PRODUITS ?
As-tu une phrase, un slogan qui définit le mieux ton univers ?
Comment communiques-tu sur ton activité ?
J’ai créé ma page Facebook en même temps que mon site internet vitrine. Puis, par la suite, j’ai implémenté un module de vente en ligne. La page Facebook me permet de relayer mon site internet. Au départ, ce n’était pas trop ma volonté de faire du community management mais on s’y fait.
La météo de ces derniers jours, n’ayant pas été du côté des floraisons et des abeilles, mes publications sont un peu plus rares en ce moment mais cela ne devrait pas durer trop longtemps !
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